lundi 28 février 2011

- un tien vaut mieux que deux tu l'auras

Ce matin
J'ai déposé mon « ex »
(ex-futur ? futur-ex ?)
À la Salpé pour un examen à la tête
En effet
Se plaignant de migraines récurrentes
De vertiges et de malaises
Notre bon docteur de famille
A préféré en avoir le cœur net


J'ai déposé M à l'hopital
Et j'ai marché
Marché
Marché…


Comment expliquer à Meetic Boy
Que finalement, non
« Pas ce soir »
Pas aujourd'hui
Pas demain non plus
Pas tout de suite en tous cas


Que je veux donner sa chance à M
Une chance honnête
Une vraie chance
Parce qu'on ne peut pas jeter l'homme
Avec qui on a vécu pendant dix ans
Qui vous a demandé de l'épouser
Qui souhaite partager avec vous tout ce qu'il a
Qui ne souhaite que votre bonheur…
Lui donner une vraie chance
Nous donner une vraie chance
Sans avoir en tête un jeune homme plein d'espoir
Et avec peu de promesses finalement…


Alors, j'ai appelé Meetic Boy
Il m'a fallu beaucoup de courage
Pour lui faire de la  peine
Lui demander de m'oublier
Mais pas complètement
Lui demander de m'attendre un peu
De me garder dans un coin de son cœur
Pour un peut-être…


C'est horrible de vouloir cela de quelqu'un
De lui dire, je te garde sous le coude, au cas où
De lui dire : « fais ta vie, mais ne m'oublie pas »
Parce que si ça ne marche pas, je reviendrais vers toi
« et je fais quoi moi , en t'attendant ? je vois d'autre filles ?
Je suis célib', ou en stand by ? »
Tu es libre bébe…
Et si je reviens trop tard tant pis pour moi…


Plus tard j'ai eu les résultats de l'IRM
Il n'y a rine d'anormal
Tant mieux
Je n'aurais pas pu quitter M s'il avait eu un sale truc
Et comment vivre les trois ou six mois qui lui auraient resté
Dans l'attente
De retrouver Meetic Boy
Enfin libre…


Dans ma promenade
J'ai été jusqu'au pont des arts
Et si j'avais sauté
Qui l'aurait su ?

dimanche 27 février 2011

-l'heure du choix

Paris
Cité de l’amour
Plus Belle ville du monde…


Paris, si gris…
Retour à l’appart « familial »
Mon « ex », sa fille, ses fils,
Une nouvelle copine…
Les enfants grandissent


Curieuse impression
Que de me retrouver dans cet appart
Notre appart
Que j’ai quitté il y a quatre mois
Rien n’a changé
Rien n’a bougé
Il est clair que la pouffe ne s’est jamais installée ici
Comme je la comprends
Il y a trop de nous dans cet appart
Trop de moi
Je comprends qu’elle n’aie pas souhaité
Prendre ma place jusque dans mon chez moi


Je me demande d’ailleurs
Comment elle pensait faire croire à mon « ex »
Que le bébé était de lui
Comment a-t-il pu être si aveugle
Comment n’ai-je pas été capable de lui ouvrir les yeux
Alors qu’il me jurait ne jamais l’avoir sautée sans capote
Je m’entends encore lui crier à la face :
« et cette pouffe c’est la Sainte Vierge, peut être ? »
Le vase de Bacarat s’était écrasé sur le mur
Au dessus de son bueau
Loupant de peu sa tête


Aujourd’hui, dans ce même bureau
Je caresse l’entaille dans le mur
Laissée par le verre
Et tout ce cauchemard me semble si lointain


Aujourd’hui
J’ai retrouvé mon appart,
Mes (ses) enfants
Mon ( ?) homme
Demain, je reprendrai mon boulot
Ma vie
Comme si de rien ne s’était passé


Mais il s’est passé tant de choses
Ces derniers mois
Ma fuite, mon retour en Argentine
La maison de mes parents
Retrouver ma vraie famille et mes amis d’enfance
Mes vrais amis
Pas les amis de mon ex
Et l’homme à la moto
Finalement retrouvé
Dix ans après
Et encore raté
Puisqu’il a décidé de se cacher
À l’autre bout du monde


Et puis Meetic Boy
Que je n’ai pas encore vu
Avec qui on s’est dit tant de choses
Partagé des moments de plus en plus forts
Avec qui nous nous sommes déchirés
Et réconciliés des dizaines de fois
Et chaque fois ce petit quelque chose
Entre nous est devenu plus intense


Bien sûr
Et parce que ça aurait été trop simple
Meetic Boy a choisi ce week end
Pour rendre visite à sa famille
En région
Me laissant encore trois jours
Au contact de la tribu de mon « ex »
Là où les doutes s’insinuent


Nous verrons nous demain ?
J’ai peur de cette rencontre
Derrière cette rencontre, un choix
Que je n’ai pas envie de faire aujourd’hui
Donner une nouvelle chance à mon « ex »
Ou
Donner une chance à quelqu’un qui a pour projet
De partir dans 45 jours au pays des caribous ?


Si quelqu’un pouvait arrêter la terre de tourner…
Ca m’arrangerait
Je voudrais descendre…









jeudi 24 février 2011

-exacerbée

C’est mardi que les choses se sont compliquée
Comme si elles pouvaient encore devenir plus compliquées
Mardi, je n’ai pas eu de nouvelles de Meetic Boy
Rien depuis un mail d’anniversaire pas super gentil
Pas de textos, pas d’appel, pas de messages
Nada


Et puis je me suis dit
Beaucoup de choses
Et surtout
Que je n’avais pas envie de le perdre de vue
Je crois l’avoir testéau delà dece qu’un homme peut subir
Et il a tout pardonné


Et puis j’ai eu peur qu’il ait fait une bêtise
Alors j’ai appelé
J’ai envoyé un texto
J’ai envoyé un mail
Deux…
J’ai appelé et rappelé
En visible et en masqué
Rien
Aucune réponse
Alors, j’insiste
Je m’acharne
Il me réponds qu’il n’a plus de batteries sur son smart phone
J’enrage
Je lui laisse un message en larmes
Puis un deuxième
Il fini par me rappeler


Et là on se sent petite et misérable
Minable aussi
Il m’a crue morte
C’était l’unique explication qu’il puisse envisager
Prétentieux jeune homme !
Inconscient de l’emprise que mon ex peut avoir sur moi
Inconscient de ma lutte intérieure


J’ai besoin de savoir si j’ai eu raison de refuser la proposition de mon ex
J’ai toujours voulu qu’on se marie
Que l’on ait nos propres enfants
Je n’ai jamais pensé que le bonheur pouvait se trouver ailleurs
En un fantasme à moto
Ou en un jeune homme si amoureux


J’ai beaucoup pleuré au téléphone
J’avais besoin d’évacuer tant de stress
Tant de non dits
Tant de choses que je garde pour moi
Et que je n’avais pu lui dire
Par pudeur
Ou par peu de le faire fuir


Je suis un boulet
Pas une princesse
Un boulet





mercredi 23 février 2011

-mi Buenos Aires querido

Après mon non départ
J’ai passé un dimanche morne
Dans la chaleur d’un Buenos Aires querido
Avec un Michel querido
Et une Louise tellement si heureuse


Louise est mon seul bonheur


Hormis cela, je me suis sentie
Aussi nulle que l’on peut se sentir
Quand on n’affronte pas ses peurs


Lundi, happy happy me…
Happy
Ou pas
Pierre m’a envoyé un horrible mail
Une fin
Une fin que je ne peux supporter…
(tiens, homme à la moto, tu n’as pas oublié quelque chose ?)
(boulet)




Celui qui n’as pas oublié
C’est mon ex
Qui arrive dès potron minet
(j’adore cette expression si française)
Avec des fleurs,
Un énorme bouquet de magnifiques roses rouges
Et bien sûr mon parfum préféré
Celui qu’il m’a offert pour mes 21 ans
Et que je porte depuis
(malgré quelques infidélités)
(mais ne peut-on pas être infidèle à son parfum
Sans pour autant l’être à l’homme qu’on aime ?)


Ma petite Lou m’a offert une magnifique lettre
Qui m’a encore fait pleurer
Oui, je suis une fontaine en ce moment
(et pas celle que l’on croit)


La journée a été paisible
Un peu comme, le calme avant la tempête
Et le soir
Dans un sublime restaurant français
Mon ex
Avec sa fille pour témoin
Ainsi que l’intégralité des gens venus diner
M’a demandé
En mariage
Dans les règles de l’art
Un genoux à terre
Il a pris ma main dans la sienne
Et en me tendant une petite boite rouge
D’un bijoutier bien connu
Il m’a dit : « Velia, veux tu être ma femme ? »
J’en aurais explosé de bonheur
En d’autres temps…
Mais là
La boite rouge contenait un solitaire beaucoup trop gros,
Beaucoup trop brillant
Beaucoup trop pur
Pour représenter notre tumultueuse relation


Trop tôt ?
Trop frais tout les trucs moches de notre vie à deux
Trop tard ?
J’ai gouté à la tendresse d’un autre avec qui tout pourrait être plus simple
(ou plus compliqué)


Je n’ai pas accepté
J’ai besoin de réfléchir…
« Prends ton temps ma puce… »


Alors, oui, je vais prendre mon temps

-raté(e)

Deux heures avant l’embarquement
Je bois
Du vin rouge français
Je commence à être un peu saoule
Quand la jeune femme de l’accueil s’approche de moi
« Madame, j’ai un appel pour vous… un certain monsieur MB, je peux vous le passer »
-          Oui…
Le téléphone à mes cotés sonne et machinalement, je décroche
C’est Michel
« Velia, nous sommes toujours là, on t’attends, Louise ne veut pas partir sans toi, mon non plus »
J’ai la tête qui tourne un peu
« Michel, j’ai des engagements… à Paris, demain… Je ne peux pas…
-          Je t’en prie…
-         
-          Nous deux ce n’est pas rien… Dix ans… je mérite une deuxième chance
-          C’est plus qu’une deuxième chance là…
-          Une nouvelle chance… Teste moi, juste une semaine… Après tu décides ce que tu veux…
-            j’ai des choses à faire à Paris…
-          Velia, ne pars pas !!!
Il a crié…
J’ai raccroché
Alors je me suis levée de mon siège…
Pour fuir l’endroit
Tel une herbivore traquée
Mon réflexe : la fuite
Et tout s’est mis à tourner
Ma vue s’est brouillée, et mes oreilles ont bourdonné
Je me suis senti fatiguée
Très fatiguée
Si fatiguée que j’ai voulu m’assoir sur le sol

Quand je me suis réveillée
Au milieu du troupeau
J’ai d’abord vu Michel
Puis ma petite Louise en larmes…

Alors bien sur, je n’ai pas pris l’avion
Il a fallu attendre qu’ils retrouvent ma valise qui était déjà embarquée
Et puis je suis revenue à l’hôtel
Celui-là même d’où j’étais partie le matin même
Partie d’un pas décidé
Revenue au bras de Michel, les jambes tremblantes
Bel manœuvre Velia…
Boulet.

J’ai dormi
J’ai dormi pour ne pas penser que je n’étais pas dans l’avion.

Quand je me suis réveillée,
Il était presque l’heure de mon rendez vous.
Il y avait un texto de l’homme à la moto…

Pas le courage de prévenir Meetic Boy…
Lui dire quoi ?
Qu’encore une fois un malaise vagal m’avait retenue ?
Que Michel avait gagné sa semaine avec moi ?
Que le bébé n’était pas de lui ?
Que tout pouvait redevenir comme avant ?
Tout comme avant avec Michel,
Ou tout comme avant le fait que je le plante sur le pont, avec lui ?
Que je suis perdue ?
Que mes certitudes n’en sont plus ?

Que toutes nos conversations
Si intimes
De ces derniers jours
Ont aussi contribué à me terroriser de cette rencontre
Que l’on sait ce qu’on perd, qu’on ne sait jamais ce qu’on gagne

Que j’éprouve beaucoup de choses pour lui…
Et qu’il me manque.

mardi 22 février 2011

-partir et mourrir un peu

Par où commencer ?


Je file le parfait amour
Avec un homme tendre et dévoué
Un homme rencontré
Il y a dix ans !


Hé non, il ne s'agit pas de l'homme à la moto…
Non…
Finalement, rien ne s'est déroulé comme je l'avais prévu.


Vendredi matin,
Je file à l'aéroport avec ma belle fille
Pour chercher son père
Et partir à Paris


Mon voyage était d'une complexité invraisemblable
Buenos Aires-Paris, via Santiago de Chile  et Madrid…
Douze heures de vol, deux correspondances…
Jusqu'à ce que Air France m'appelle jeudi soir pour me dire que finalement
J'avais une place sur leur vol direct…
Merci la liste d'attente
Finalement au lieu de quitter BA à midi
(ce qui ne me laissait qu'une heure pour confier Louise à son père)
Mon vol direct ne décollait qu'à 18h…
Moins de fatigue, un vol plus court, plus de temps avec mon ex…


Plus de temps avec mon ex
C'est là où les choses se sont gâtées…


Je suis arrivée à l'aéroport en fin de matinée.
L'avion de Michel était à l'heure…
Jusque là pas de problème
Il m'accompagne enregistrer mes bagages
Et me propose que nous allions manger un petit quelque chose tous les trois
Louise me supplie d'accepter
Et comme tout à l'air très détendu, j'accepte.


C'est là où les choses ont commencé à mal tourner
A peine installés, banalités du voyage
Michel me dit tout de go
« je quitte C (la pouffe) »
-          Oui, et alors ? (j'ai toujours dit que je n'élèverai pas son petit batard…)
-          Je veux que tu le saches
-          Ok, je le sais maintenant… Et vous avez décidé quoi pour le bébé ?
-          Le bébé n'est pas de moi
-          (alors là, j'ai failli tomber de ma chaise) Pardon ?
-          Le bébé n'est pas de moi, il a répété
-         
-          Elle a fini par me l'avouer. En plus elle est presque à terme, je ne risque pas d'être le père, je ne la sautais pas à l'époque…
-         
-         
La nouvelle m'a assommée
La raison essentielle pour laquelle nous nous sommes quittés
C'est ce bébé qu'il a fait avec une autre
J'ai toujours passé l'éponge sur ses infidélités
Mais quand il m'a annoncé qu'il allait être papa
Tout s'est écroulé pour moi
Je suis partie
Incapable de lui pardonner ce coup de poignard
Juste parce que pour moi
Ce n'était pas encore le moment de devenir mère
Sauf que là
Il n'y a plus de bébé
Et la pouffe n'est ni plus ni moins qu'une salope qui a essayé de l'entourlouper


Il continue de me parler
J'entends :
-          Je veux rester avec toi,
-          Tu es la femme de ma vie,
-          Je veux un bébé avec toi, quand tu voudras
-          Pardonnes moi
-         
Tout se bouscule dans ma tête
J'ai rendez vous avec Meetic boy sur le Pont des Arts samedi
J'ai rendez vous avec l'homme à la moto, aussi
Des deux, je ne sais lequel choisir
Mais si Michel entre dans la course
Le choix devient limpide et clair…


Louise n'a rien dit pendant tout ce temps
Mais quand je me lève pour partir
Elle prend ma main et dit
-          Ça change pas la donne pour toi ? tu veux pas rester avec nous…
-          Ma puce, j'ai tout bien entendu ce que ton père m'a dit, mais j'ai besoin de réfléchir, on se voit la semaine prochaine à Paris…
-          Mais la semaine prochaine, tu seras avec ton nouvel amoureux…
-          Je ne sais pas ma toute belle, j'ai besoin d'un tout petit peu de temps
-          … (elle a les larmes aux yeux, et je ne supporte pas de la voir triste)
-          Ma puce, je te promets d'y réfléchir… mais là je dois partir…


Michel aussi s'est levé pour m'accompagner jusqu'au douanes
Il a les yeux fatigués de l'homme qui a peu dormi
Il me prend dans ses bras, et murmure « reste »
Je secoue la tête, ma gorge s'étrangle


Douanes, sécurité
Duty free
J'adore le duty free de Buenos Aires
Mon téléphone vibre
Ce doit être Meetic Boy…
Non…
Michel : « nous sommes encore à l'aéroport, au cas où tu changes d'avis »
Je ne réponds pas
Un peu plus tard, appel Michel, je ne réponds pas
Puis appel de Louise :
« Velia, s'il te plait, ne part pas… on a besoin de toi…
-          Ma Puce, ce n'est qu'une petite semaine, c'est bien que tu passes du temps avec ton papa pour toi toute seule
-          Sans toi c'est moins bien…
-         
-          Il n'y a que toi qui sait bien gérer papa…
-          Louise, tu me comprends, on en a parlé, laisse moi digérer la nouvelle, je n'ai pas dit non à ton père, je dois juste prendre un peu de temps pour moi…
-          (elle renifle, elle pleure, c'est un crève cœur de la savoir comme ça) Je sais, mais tout pourrait être comme avant…
-          … »
Une famille…
Mais je ne veux pas du « comme avant »
Je veux du mieux qu'avant
Et puis il y a tout ce qu'on s'est dit avec Meetic boy…
Lui, il m'attends, avec son cœur en morceaux dans la main
Pour me le donner
Et puis il y a l'homme à la moto
Avec qui je pourrais avoir une relation d'adulte…
Il y a ma vie à moi
Ma vie seule
Sans Michel
Juste moi


Mon téléphone re-sonne
Alors, je l'éteint
Encore deux heures avant l'embarquement…
Je vais m'assoir en salle VIP
J'ai besoin d'un verre…







jeudi 17 février 2011

-danse avec les baleines

Je suis au plus bel endroit du monde
La baie de la Péninsule Valdés
Puerto Madryn
La faune est incroyable
Comment ne pas se sentir en osmose avec la nature ?
Et là bas
Au large
Juste devant la fenêtre de l’hôtel
Un couple de baleines
Surement retardataires
Dansent


Ma petite puce est émerveillée par le spectacle que nous offre l’océan
Nous avons été voir la réserve marine
Avec tous les grands mammifères marins
C’est une chose incroyable
Que de voir les pingouins, les phoques
Et les lions de mer


Cet endroit est magnifique
Apaisant
Une sorte de sérénité intemporelle se dégage de cette baie
Je voudrais pouvoir rester ici


Mais dans quelques heures
Il nous faudra partir
Retourner à Buenos Aires
Retrouver mon ex à l’aéroport
Dire au revoir à Louise
Et monter dans l’avion


Douze heures de vol
Douze heures pour réfléchir
Douze heures pour prendre un décision


Que faire
Que faire samedi midi ?
Quel pont choisir ?
J’ai rendez vous avec Meetic boy sur le Pont de Arts
L’homme à la moto propose de m’attendre 150m plus loins
Sur le pont du Carrousel


Que faire ?
Avancer sur le pond des Arts, jusqu’en son milieu
Et embrasser Meetic Boy ?
Ou me diriger d’un pas assuré
Vers la moto qui m’attends
Enfiler le casque
Enfourcher l’engin
Et partir vers une destination inconnue
Avec l’objet de mes fantasmes


Les fantasmes doivent-ils le rester ?
Douze heures pour décider
D’ici là
J’ai rendez vous avec l’océan



mardi 15 février 2011

-minable(s)

Quand j‘ai proposé à Meetic Boy
Que l’on se voit une semaine avant la date prévue
Je pensais qu’il sauterait de joie
Et bien non
Monsieur avait déjà quelque chose de prévu
« un pote » à Lyon
Et moi ?
Et moi que tu attends depuis des mois ?
Je ne passe pas avant ton « pote » ?
Et quel est ce « pote » qui ne peut pas comprendre
Que tu m’attends depuis si longtemps déjà ?


Excuses minables
Mail incendiaire de ma part
Insultes…


Triste et peinée
Heureuse Saint Valentin
Comment cacher à ma Belle Fille
Mon désarroi


J’ai hésité à l’appeler
Et puis ma Belle s’est endormie




Trois heures au téléphone plus tard
Je suis sûre qu’il allait voir UNE « pote » à Lyon
UNE « pote » qui n’est pas vouée à le rester


Ce qui me gène
Ce n’est pas qu’il en baise d’autres
Car après tout, nous ne somme pas ensembles
Ce qui me gène,
C’est qu’il me mente ouvertement
Comme pour le Blog
Comme pour son départ au Québec
Comme pour d’autres choses qu’il me cache et que je ne sais pas


Sa voix était de verre
Cassante
Comme si la somme des sentiments
Lentement acquis
S’étaient évanouis


Puis la discussion s’est adoucie
Comme si par l’effet de ma voix
Il capitulait
Il capitulait
Il va peut être appeler son « pote »
Pour reporter
Et puis sa voix est redevenue chaude
Coquine
Mais plus douce et amoureuse
Je n’ai plus entendu les intonations de l’amoureux inquiet
Comme quand j’étais à l’hôpital
Ou comme quand je suis tombée de ma chaise alors que nous étions au téléphone
Non
Sa voix évaluait une situation
Quelles étaient ses chances de ma baiser le premier soir


Lorsque je parlais tendresse
Il revenait sur les sous-vêtements que je porterai
Alors je suis devenue crue
TU veux baiser le week end prochain
Peu importe la ville ?
Alors, je vais te donner des arguments
Pour ne pas perdre deux heures dans un train pour tirer ton coup


D’un côté, il me dégoute
De l’autre il m’attire
Je sais qu’il n’est pas bon pour moi
Mais c’est comme si je voulais me punir
De baiser avec un autre que mon ex
Comme si le suivant devait forcément
Ne pas être le bon


On a rdv à Midi Trente
Si à Treize heures, il n’est pas là
J’appelle l’homme à la moto



vendredi 11 février 2011

-menteur et/ou curieux

Ce pourrait être un test
Pour savoir si meetic boy lit « encore » mon blog


Mais non


Il nous discutions
Il était étrange
Évasif
Comme gêné


Alors j’ai fait un test
« lis-tu mon blog ? »
Il a dit oui
N’a même pas essayé de nier
De se justifier


J’ai eu une décharge d’adrénaline
Chaud, froid
Envie de vomir
D’ailleurs j’ai vomi
Et j’ai fait la morte
Jusqu’à ce matin


Une nuit horrible
Cauchemars, insomnies…
Je lui ai envoyé un texto
Il a mis longtemps à répondre
« tu veux m’appeler ? »
« pourquoi faire ? tu veux m’insulter, m’engueuler, ou roucouler ? »
« te parler, de tout ça à la fois »
Il a mis un bon moment avant de faire sonner mon téléphone


Je ne savais pas quoi lui dire
Il ne regrette même pas
D’avoir violé mon âme
Et puis je ne sais pas comment la magie a fonctionné
Encore une fois
C’est peut être sa voix


Sache que je… (référence à la chanson de Goldman)
Je te déteste, lui ai-je dit
« moi aussi » m’a-t-il répondu
Je te déteste toujours, et toi ?
Aussi


Pierre, si tu me lis
Je te déteste
Encore et toujours







mercredi 9 février 2011

-l'Homme à la Moto (fantasme)

Quand Meetic Boy me prend la tête
Je m’évade avec mon chevalier motard
Évasion virtuelle
Évasion quand même


J’aime arriver sur son écran
À l’improviste
Il est toujours heureux de me voir débarquer ainsi


Nous prenons un café ensembles
Moi un long sans sucre, lui un ristretto sucré
Avec un petit biscuit
Je lui propose de touiller son café
Assise sur ses genoux
Alors il pousse sa collègue roumaine
(oui, cet homme aime l’exotisme ..)
Pour me laisser une place


Il me promet toujours une ballade sur son énorme engin
Des promesses, des promesses…
J’attends toujours…


Et puis je ne sais pas comment cela est arrivé
«D’accord, m’a t-il dit, je t’emmène, mais il te faut des fringues appropriées :
Un jean, un blouson en cuir, des bottes, et des gants.. »
« Viens, viens te changer dans le bureau de François, le bureau es spacieux,
Et François ne revient pas avant seize heures… »


Le jean est un slim en cuir, le blouson est moulant…
Le regard du motard est goguenard
Il faut parfois savoir se jeter à l’eau
Exit chemisier sage, au revoir jupe sévère
« Peux tu m’aider à retirer mon porte-jarretelles ? 
Merci…
Veux tu que je t’aide à mon tour à échanger ce costume de James Bond
Contre une tenue plus adéquate ? »
Le regard goguenard est devenu surpris, intéressé
Adieu veste bien coupée, bon vent cravate colorée
Chemise déboutonnée, ceinture dégrafée…
Mais quel est ce renflement sous la braguette de ce pantalon sombre ?
Curieuse découverte que ce caleçon en cuir (moulant)…
Curieuse ma nature aussi, qui voudrait savoir ce qui se cache dessous


Poussé le motard au regard lubrique et amusé, dans le fauteuil de son chef
Fauteuil lui allant au demeurant fort bien
Agenouillée entre ses jambes, je découvre
D’une caresse de la main
D’une prise en main
D’une langue baladeuse
Je suis à ses pieds, mais le défie du regard
Le surprends à mi-clore les yeux
Me surprend à le regarder amusée à mon tour
Aïe sa main dans mes cheveux impriment le rythme à ma nuque
Ma langue sur son gland, ma main se serre sur la grosse veine de son pénis
« passons aux choses sérieuses chérie.. »
Ha non, juste une petite pipe, chéri
Nous finirons chez toi ou chez moi, moteur maintenant … on va faire ce tour à moto
Dont je me languis depuis une bonne décennie…
« non, n’arrête pas, ça me frustrerait d’arrêter si vite… » soupire l’homme bandé
« on a le temps » tente-t-il encore…
Mais non, j’aime te frustrer… c’est meilleur après…
« Si tu me frustre, voilà un ticket de métro » gougeâte-t-il


Alors, je me fais douce, féline, coquine…
« oublie le ticket de métro, bébé…
Et prête moi ta cravate que je t’attaches … pour de nouvelles sensations »
Docile, il se laisse attacher, serré
Les mains derrière le dos, les jambes écartées de part et d’autre du fauteuil
Le jeu lui semble excitant
Alors je joue
À lui tourner autour, lui mordiller le lobe de l’oreille
Lui caresser le sexe, embrasser son ventre, taquiner ses couilles
Tout en enfilant sa chemise, le jean en cuir et mes hauts talons


Il ne voit pas très bien ce qui se passe
Tout à l’excitation du moment
Alors, je prends son pantalon et le roule dans mon sac
Prends ses chaussures et son caleçon en cuir
En boule au fond de mon cabas
« Mais que fais tu ? hallucine-t-il ? »
Je te laisse méditer, chéri
À l’importance des promesses tenues…
Ou pas


« Attends, j’appelle la roumaine à mon secours…
Elle a bien vu que nous étions ici… »
Oublie bébé, je vais lui proposer un café
Je suis sûre qu’elle est lesbienne, elle va adorer ma proposition…


Je ne sais pas ce qu’a dit François en découvrant
L’occupation dénudée de son bureau
Je ne sais pas qu’elle explication l’homme à la moto a donné à son chef
Je ne sais pas s’il me reproposera un jour un tour sur son destrier d’acier…


Mais a-t-on vraiment
Toujours
Besoin de certitudes ?









-tourbillon de la vie

La fête, la fête, le fête…
Je dors le jour, je sors la nuit
J’ai un paquet de mails non ouvert de l’agence
Et je n’ai même pas le courage de les ouvrir


Je me couche à l’aube,
Me lève à midi avec un mal de crâne épouvantable
Seule la perspective de ressortir dans la soirée me motive


« tu files du mauvais coton, ma petite fille »
Je sais


Rentrée  avec le jour hier
Coup de fil de mon ex
« alors où en est tu ? »
Nulle part, et toi ?
Je ne sais même pas comment le ton est monté
Il y a eu des mots durs
Et des raccrochages au nez
J’ai fini par éteindre mon téléphone
Non sans avoir envoyé un sms à Pierre
Où je lui disais que je faisait n’importe quoi
Mais que j’allais me rattraper


J’aurais mieux fait de ne pas lui envoyer de message
Il s’est inquiété toute la journée pour moi
Enfin, selon ce qu’il dit…
Car je n’ai pas été noyée par son inquiétude dans ma boite mail…


Étrange ce garçon
Étrange
Probablement aussi perdu que moi


Moi
Moi ?
Je me suis fixé pour objectif de m’amuser tant que je suis ici
Je rentrerai dans le rang à mon retour en France
Bientôt
Trop bientôt pour certaines choses
Comme le fait de retourner à l’agence
Dans mon petit bureau face à celui de mon ex
Il me suffit de lever la tête pour le voir
Combien de fois avons-nous joué du regard
« as-tu mis une culotte ? » demandait son message
« devine » lui répondais-je en croisant les jambes…


Il faut que je me concentre sur Pierre
J’ai peur qu’il soit différent de ce que j’imagine
Ses photos sont très différentes
Parfois pas mal, parfois heu…


Lui est persuadé que je lui plairais
Je ne me fais pas trop de soucis pour ça
Enfin un peu quand même
Je crois qu’il a une idée de moi très glamour
Le coté robes, jolis dessous, fêtes et paillettes
Je lui ai envoyé la photo où je mange un gâteau avec plein de chantilly
Je crois que ça lui a fait un choc


Autre interrogation
Au sujet de Pierre
Comment sera-t-il au lit ?
Dix ans avec le même amant font prendre des habitudes
Et je n’ai pas d’élément de comparaison
Dix ans, un seul mec…
Pauvre fille !
Et Pierre me semble si jeune par moments
Il me fait penser à mon ex beau fils…


En soirée, je me fais draguer
Ce n’est pas désagréable
Mais l’idée de franchir le pas m’effraie
Voire me répugne


L’autre jour, Pierre m’a demandé
Si j’avais « galoché » un mec
Quelle horrible expression
Non, je ne me voit pas « galocher » un mec, ni une nana non plus
C’est bien un peu le problème
(aussi)





mardi 8 février 2011

Il faut que je m’occupe de l’arrivée de mon ex belle fille
Comment occuper (sainement)
Une ado de 13 ans ?
Mon amie d’enfance me propose de faire un tour au Chili
Où elle nous accompagnerait
Un tour en Patagonie me tente
C’est la meilleure saison en plus

Je pourrais aller rendre visite à un garçon que j’ai rencontré au réveillon de la nouvelle année
Il partait à Ushuaia
Le sud…
Le sud mythique
Mystique aussi
Là où tout commence, ou tout fini

Le sud me tente plus que le « nord »
Quelques jours à Iguaçu pourraient être sympas
Mais au vu des distances dans ce pays
Il faut choisir sa direction
Le Nord ou le Sud

Il fera meilleur au sud
Moins de moustiques aussi
Je ne tiens pas à ce que ma petite puce se fasse dévorer

Autre solution : le Chili
Il y a un sud aussi au Chili
Plus montagneux
Plus volcanique
Moins monotone que notre pampa nationale.

Il faut que j’en parle à mon ex
Voire avec ma puce aussi

Passer dans une agence de voyage

Meetic Boy News :
Meetic Boy… ha Meetic boy…
Mystique boy ?
Il y a eu cette engueulade
Du « pourquoi tu ne rentres pas tout de suite si tu tiens à moi ? »
Et puis ces mots échangés…
Je suis de nature sanguine
Allez, colérique parfois même…
Alors, quand quelque chose me déplait, je le fais savoir
Je crie, j’insulte, je raccroche au nez
Mes mots dépassent mes pensées
Blessent
Taillent
Scient
Puis, comme si cela ne suffisait pas
J’y déverse mon fiel acide
Brulant

Même si ma colère retombe souvent rapidement
Il reste la blessure
La cicatrice
Le venin à l’intérieur
« tu es un connard » lui ai-je dit
« alors qu’est ce que tu fous avec un connard ? » m’a-t-il demandé
Je l’ai senti au bord
Au bord de quoi ? je ne sais pas exactement
Au bord de ce qu’il attendait ?
Au bord de la fin, au bord des larmes ?
Je ne sais pas
Mais le sentiment de l’avoir poussé dans son dernier retranchement m’a apaisée
Intérieurement j’ai souri 
« j’ai une mission » lui ai-je dit, « celle de rendre le connard un peu moins connard… »
« je tiens à toi bébé »

Je lui ai reproché d’être égoïste, de ne penser qu’à lui
À ses envies, à ses besoins
Il voudrait que je sois là pour « savoir » si nous sommes « compatibles »
Mais que signifie « compatibles » exactement ?
Il a besoin de savoir pour continuer d’avancer sur ses projets perso
Ses projets de départ au Québec
Avec ou sans moi…

Et moi… Où j’en suis ?
Il faudrait que je fasse un billet rien que pour faire le point
Celui-ci est déjà bien trop long…

lundi 7 février 2011

Encore un week end étourdissant
Je prends goût à ces fêtes qui s’organisent à l’improviste
Surgies de la tête de l’un
Organisée chez un autre

Des fêtes où la viande grille sur les feux des parillas
Où le vin coule
Les guitares gémissent
Les voix s’élèvent
Quelques pas de danse s’esquissent

Je découvre cette nouvelle forme de fête
Loin de paillettes et des gloss
Ici, des choses simples
De la viande, du vin
(un peu d’herbe pour certains)
De la musique
Et l’envie de refaire le monde

Les discussions portent sur l’actualité
Les pays Arabes
Leur guerre civile
Et comment ne pas faire le parallèle avec ce qui c’est passé ici
Il n’y a pas si longtemps

Nous avons tous nos cicatrices
En ce moment, je fais le deuil de mes parents
Celui de mon ex et de la vie qui allait avec
Et les funérailles se doivent d’être gaies
Comme celles décrites par Garcia Marques
Cynisme et fatalité
Alors, je danse
Je bois
Je m'amuse

J'essaye

dimanche 6 février 2011

Des hauts, des bas
Des « je t’aime », des « moi non plus »
Gagné un match avec Meetic Boy
Finalement, il accepte d’attendre mon retour pour me voir
Je crois qu’il n’avait guère d’autre choix
Absence de plan B (ou plan C comme Cul…)
Ou réels sentiments ?

Difficile de le savoir

J’ai quand même dû réduire certaines de mes exigences
Comme le fait de l’avoir au téléphone à mon réveil
Quelque soit l’heure en France
Voire arrêter de lui faire des scènes alors qu’il est en réunion…
Oui, je suis horrible
Vilaine et méchante…

Ex news :
La pouffe est sur le point d’accoucher
Sauf que ce n’est pas du tout le moment
M est dans tous ses états
Je ne l’ai jamais vu comme ça

On a eu pas mal l’occasion de discuter ces derniers jours
Je crois que notre « relation » est en train de redevenir sereine
C’est ce que je souhaite de tout mon cœur
Car je n’ai ni l’envie ni l’energie pour gérer ce type de conflit à l’agence

samedi 5 février 2011

Je crois que je suis une fêtarde
Rien ne me mets de meilleure humeur que la perspective d’une soirée réussie
Un groupe d’amis
De la musique
Des pas de danse
Un verre de bon vin

Ce que j’aime dans l’été
C’est qu’une rencontre en entraine une autre
D’un barbecue surgit un pic nic
D’un pic nic s’organise une soirée spagettis et tango

On se retrouve chez les uns, chez les autres
Une rencontre en entraine une autre
Et les jours passent
Dans l’insouciance de l’été

J’ai quinze ans
Et aucun problème
Si ce n’est que ce soir encore
J’ai peut être un peu abusé du jus de la terre

jeudi 3 février 2011

-quand il se rebiffe

Je voudrais comprendre
Ce qui se passe dans la tête de ce garçon
Comme me l’a fait remarqué l’homme à la moto
Il n’y a pas retour sur investissement
« Après trois mois d’approche
Il est normal de sauter la demoiselle »

J’ai été bête
Je l’ai cru sincère
Surtout ces derniers temps
Maintenant il me dit que si je change l’organisation
Des semaines à venir
Il reconsidèrera sa position
Comme si on pouvait aimer
Et cesser d’aimer
Et aimer à nouveau

Comme s’il n’avait pas confiance en moi
Il croit que je ne vais pas revenir en France
Il ne se rends pas compte de la planche de salut
Que représente la France pour moi
Ici j’étouffe
Au sens propre comme au sens figuré
La chaleur
LA chaleur moite des jours monotones
La chaleur humaine de mes proches
Qui me demandent ce que je vais faire
Comment je vais faire
Ecetera

Comment peut-il imaginer une seconde
Que je veuille rester ici
Comment…

Meetic boy m’a larguée par gtchat
Larguée d’une histoire qui n’a même pas eu le temps de commencer
Une histoire qui semblait si belle
Qui aurait pu être si différente
Pas même l’élégance d’un mail
Pas même l’opportunité de plaider ma cause
Assomée sur gtchat

Heureusement L’homme à la moto était là
Mon Capitaine Flam…
Toujours le mot gentil, sage
Le sourire
Voir le verre à moitié plein

J’aime cette liberté
Où le temps n’a pas de prise
Quand nous reverrons nous ? Nous reverrons nous
Peu importe
Il est là, toujours là
Le chevalier des temps modernes

J’ai deux options
Rentrer dès que possible
Pour « voir » meetic boy
Et décider (qui décide ?)
Si oui ou non, oui ou non quoi ?
Et repartir en vacances avec ma jolie belle fille
Pour oublier meetic boy

Ou attendre qu’il revienne
Me supplie
Me déclare sa flamme
Et me dise qu’il m’attendra toute sa vie
LOL
Et rentrer comme prévu à la fin du mois

Rentrer et l’oublier
Rentrer et ne rien lui dire
Rentrer et replonger tête basse dans les problèmes de l’agence
Rentrer et aller danser sur un tango langoureux

Meetic boy aura été une jolie parenthèse
L’interlude
Au reste de ma vie
Quel gâchis

Quel contraste avec ces derniers jours
Où la complicité allait croissante
J’ai failli y croire

mercredi 2 février 2011

Zamba para olvidarte - Daniel Toro

Voilà, j'ai le cœur en miettes
Pour la deuxième fois
En trois mois


Meetic boy ne souhaite plus m'attendre
Tout ça parce que j'ai des contraintes
Qui me retiennent ici jusqu'à la fin du mois de février


Quel con
Tout cela parce qu'il prétend avoir des sentiments pour moi
Mais s'il en avait
Ne serait-il pas capable de patienter ?


Je crois que je suis en colère
Triste et en colère
Et déçue