lundi 7 février 2011

Encore un week end étourdissant
Je prends goût à ces fêtes qui s’organisent à l’improviste
Surgies de la tête de l’un
Organisée chez un autre

Des fêtes où la viande grille sur les feux des parillas
Où le vin coule
Les guitares gémissent
Les voix s’élèvent
Quelques pas de danse s’esquissent

Je découvre cette nouvelle forme de fête
Loin de paillettes et des gloss
Ici, des choses simples
De la viande, du vin
(un peu d’herbe pour certains)
De la musique
Et l’envie de refaire le monde

Les discussions portent sur l’actualité
Les pays Arabes
Leur guerre civile
Et comment ne pas faire le parallèle avec ce qui c’est passé ici
Il n’y a pas si longtemps

Nous avons tous nos cicatrices
En ce moment, je fais le deuil de mes parents
Celui de mon ex et de la vie qui allait avec
Et les funérailles se doivent d’être gaies
Comme celles décrites par Garcia Marques
Cynisme et fatalité
Alors, je danse
Je bois
Je m'amuse

J'essaye

4 commentaires:

Emmanuel a dit…

Et pourtant, une mélancolie, voire une certaine tristesse retenue, sourd de vos textes et vous semblez comme en fuite d'une réalité qui vous effraie et que vous tenteriez d'en repousser la confrontation.

Alex a dit…

J'aime bien ta prose, Velia :)

Velia a dit…

Emmanuel : La mélancolie fait partie de mes gènes... Et ilest vraique le "virtuel" est comme un cocon où je me love en douceur et en oubli.

Alex : Merci :-))
Un café ?

Alex a dit…

Avec plaisir, je n'ai pas eu l'occasion d'en prendre aujourd'hui... ;)

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